Il y a deux siècles, les agriculteurs préparaient le Morbier en deux temps.
Tout d'abord il confectionnaient un caillé avec la traite du soir, qu'ils moulaient et recouvraient ensuite d'une fine couche de cendre de bois pour le protéger. Le lendemain matin, ils ajoutaient le caillé de la traite.
Désormais, la raie sombre est tracée avec du charbon végétal mais reste toujours la signature de ce délicieux fromage à pâte lisse et fondante.